Réalisations

Réalisations

Profondément inspiré par l’enseignement social de l’Église, les actions menées par Pierre Pay-Pay ont été influencées par les principes de l’évangile de Jésus-Christ. C’est pourquoi durant son combat politique, il a privilégié la prière de St François qui, s’adressant au Seigneur dit :

« Faites de moi votre instrument de paix, là où il y a la haine que je mette l’amour, là où il y a l’offense que je mette le pardon, là où il y a les ténèbres que je mette votre lumière , là où il y a la tristesse que je mette la joie. Car c’est en donnant qu’on reçoit, c’est en s’oubliant qu’on trouve, c’est en pardonnant qu’on est pardonné »
Prière de Saint François

Plusieurs réalisations ont permis de répondre aux besoins des populations locales. Veuillez trouver un résumé de celles-ci, dans les domaines de la santé, du social, de l’éducation, des télécommunications et du transport :

Initiation et réalisation de plusieurs projets d’hôpitaux et dispensaires en collaboration avec les Évêques du Kivu; notamment :

  • la construction et l’équipement de l’hôpital Matanda à Butembo
  • la construction et l’équipement de la maternité St Pierre à Butembo.
  • Création en janvier 1986 du Service des Pensions, chargé de s’occuper des problèmes des retraités, des veuves et orphelins, à charge de la Banque centrale du Zaïre.
  • Réfection de la Cathédrale Notre-Dame de la Paix de Bukavu
  • Encadrement des “Petits chanteurs de Bukavu” dans leurs prestations dans différentes capitales du monde.
  • Encadrement par la famille Pay-Pay de quelques orphelinats dans la ville de Kinshasa, à Masina et à Ngaba.
  • Encadrement des maraîchers dans la zone de Dingidingi.
  • Prise en charge par Mama Pay-Pay de plusieurs enfants de la rue
  • Contribution à la finalisation du projet de l’Université Catholique de Bukavu (UCB)
  • Intervention pour l’octroi des bourses d’études aux étudiants nécessiteux
  • Financement des travaux de l’électrification du Grand Séminaire de Buhimba à Goma
  • Construction de l’école primaire de Kinyogote à Goma
  • Contribution à l’achèvement de l’Université catholique du Graben (UCG)
  • Liaison lacustre Goma-Bukavu par bateau (Lady Nadia) à des tarifs sociaux
  • Le lac Edouard regorgeait de poissons qui mouraient de vieillesse par manque de consommateurs.  Il était donc nécessaire de tracer une route de plusieurs kilomètres entre Butembo et Kyavinyonge, côtoyant le lac Edouard.  Une oeuvre titanesque dont l’initiative revient à Monseigneur Emmanuel Kataliko, Évêque du Diocèse Catholique de BENI-BUTEMBO. Il nous sollicita, et avec des moyens rudimentaires et l’aide de la population mobilisée par les soins de l’Évêque, cette route vit le jour après quelques années.  La population de Butembo et de tout le territoire pouvait disposer des produits halieutiques tels que poissons frais, séchés ou fumés, fretins, etc… Choses qu’elle n’avait pas auparavant.

Les congolais (zaïrois) ont peut-être oublié que vers les années 1980, il n’existait pas de moyens de télécommunication intérieur et international. Encore moins à partir de Butembo vers les autres contrées du pays et vers l’extérieur. 

Ainsi, fut créée la société PATELSAT (Pay-Pay Télécommunication par Satellite)

Dans un premier temps et par réseau radio, on pouvait, à partir de l’Auberge de Butembo, appeler les postes, télégraphes et téléphones (PTT) de la Principauté de Monaco et ces derniers nous connectaient au reste du monde.

Dans un deuxième temps, avec la nouvelle technologie INMMARSAT et à travers une installation par satellite, il était possible d’entrer en contact avec le monde entier comme le font les bateaux de croisière. Les chaines de télévision internationales étaient disponibles gratuitement.

On pouvait téléphoner, envoyer et recevoir des fax en quelques factions de secondes. Une véritable révolution.

Ainsi, les commerçants et autres opérateurs économiques, qui auparavant devaient effectuer plus de 250 km de route pour aller téléphoner ou faxer à partir de l’Ouganda ou de Gisenyi au Rwanda, économisaient 4 à 5 jours de voyage avec tous les frais y afférents, car à partir de l’Auberge de Butembo, ils pouvaient en moins de dix minutes, entrer en contact avec leurs fournisseurs ou leurs membres de famille séjournant dans n’importe quel coin de la planète. 

Quelle merveille à l’époque et quelle économie d’argent, de temps et d’énergie !